Quelques photos de la ville éternelle, prises en septembre dernier...
Bonne semaine!
11 mars, 2012
23 février, 2012
On the road again...
Oui je sais, j'aurai pu trouver plus original comme titre mais j'arrive pas à me défaire de la chanson...
Et pour cause, je vais vous parler aujourd'hui de « La
route », de Cormac McCarthy.
Au moment de sa sortie, j’avais entendu parler de ce livre, et je me suis dit que c'était le genre de romans qui ne m’intéressait
pas… puis quand ce fut au tour du film de sortir sur les écrans, je me suis dit
que c'était le genre de films qui ne m’intéressait pas.
Mais voilà, depuis quelques temps (en fait depuis que j’ai
lu « En un monde parfait » de Laura Kasischke), je me suis prise de
passion pour les romans post-apocalyptiques et les films « catastrophes ».
Il était donc normal que je revienne sur mon premier jugement concernant « La
route », récit post-apocalyptique par excellence.
On ne sait pas où se situe l’histoire, ni quand, et on ne
sait d’ailleurs pas très bien de qui il s’agit… et qu’importe de toute façon
puisque le monde que l’on connaît à disparu. Les villes sont rasées,
incendiées, l’argent ne sert plus à rien, la grande majorité des êtres vivants ne
sont plus… alors du coup, ça pourrait se passer n’importe où, à n’importe
quelle époque et avec n’importe quel être humain. C’est ce qui est formidable
dans ce roman, il est universel.
Dans ce paysage de cauchemar fait de neige et de cendres,
nous suivons un homme et son fils tentant de rejoindre le sud où ils n’auront
pas à craindre le froid. De bivouacs en feux de camps, ils parcourent la route,
à l’affut du moindre mouvement, du moindre signe de vie. Ils veillent surtout à
ne pas se faire repérer par d’autres survivants, car l’esclavage et le
cannibalisme sont de nouveau à la mode paraît-il.
C’est un roman très atypique, dont la lecture peut lasser,
mais quand on s’y accroche il se révèle en fait très prenant. Il questionne
forcément sur notre attachement au « matériel » et sur ce que nous
ferions dans pareille situation : la route, et tout ce qu’elle réserve de
dangers et de déceptions, ou bien la dernière balle dans le chargeur ?
L’évolution des personnages est traitée de manière très
subtile, notamment dans les dialogues ; l’enfant mûrit, son père s’affaiblit…
peu à peu les rapports changent, de façon très ténue, ce qui rend le dénouement
de l’histoire émouvant et très juste.
En bref, un livre que j’ai plutôt apprécié, même si je suis
contente de l’avoir terminé et de pouvoir passer à un univers un peu plus chaud
et coloré…
Il me reste tout de même à voir le film qui apparemment
suscite des critiques très variées…
Ma note:
Prochaine chronique : Beach Music, de Pat Conroy…
rendez-vous donc dans environ 1000 pages !
Bonne fin de semaine à tous !!!
Deux coups de coeur pour les lecteurs!
Je voulais présenter ici deux adresses que j'ai découvertes récemment:
Le principe est simple: chaque vendredi (et seulement le vendredi!!!) on indique sur la page Facebook ou Twitter de VendrediLecture le titre et l'auteur du livre qu'on est en train de lire.
Toutes les lectures sont comptabilisées, histoire de voir ce qui à la côte en ce moment, et un tirage au sort est organisé chaque semaine parmi les participants avec bien sûr des livres à gagner.
Je trouve ça vraiment sympa, moi qui aime partager mes lectures, et puis si vous êtes frustrés de ne pas pouvoir parler bouquins les autres jours de la semaine, il y a aussi le forum de VendrediLecture, qui lui est ouvert tous les jours...
___________________
La seconde adresse, c'est Libfly, une communauté de lecteurs et bibliothèque en ligne dans le style de MyBoox (dont j'ai déjà parlé ici).
La différence ici, c'est qu'à chaque critique postée on marque des points, et au bout de 100 points, on reçoit un "chèque lire" de 10€... plutôt intéressant!
Voilà donc pour aujourd'hui, et n'oubliez pas,
demain c'est vendredi...!
demain c'est vendredi...!
12 février, 2012
Le rêve américain, c'est plus ce que c'était.
Bonjour, ça va?
Aujourd'hui je viens de terminer un livre que j'avais envie de lire depuis longtemps: "Les lieux sombres".
C’est un formidable roman noir
que nous offre là Gillian Flynn, auteur dont on n’a pas fini d’entendre
parler !
Avec une écriture simple, un
langage cru mais jamais vulgaire, elle nous plonge dans un quotidien banal,
triste, sordide. Un quotidien dont on a envie, en le lisant, de se débarrasser
comme d’une paire de chaussettes mouillées.
Le Middle West dévasté par le chômage et la crise... ça fait rêver non?
Au fil du récit, on comprend peu
à peu comment cette vie morne et pathétique va engendrer l’horreur la plus
totale : L’assassinat d’une famille dans un véritable bain de sang, sous
les yeux de la petite Libby Day qui parvient à en réchapper.
Libby dénonce son grand frère,
Ben. Il était dans la maison la nuit des meurtres, elle l’a entendu. Elle a vu
de la lumière dans sa chambre.
Pendant plus de vingt ans, elle
en sera persuadée : c’est Ben, l’adolescent mal dans sa peau et exclu de
tous, qui a supprimé leur mère et leurs sœurs.
Et pendant que celui-ci purge une
peine de prison à perpétuité, Libby elle, refoule comme elle peut ce souvenir,
sa « zonedombre », et tente de vivre malgré la névrose qui la ronge.
Incapable de travailler,
incapable même parfois de sortir de son lit, elle va devoir trouver un moyen de
payer son loyer : voilà pourquoi elle accepte de participer à une
convention pour fanas du crime, autrement dit un « kill-club».
Et ce qui ne devait être qu’une
corvée pour récolter quelques dollars va la pousser à exhumer le passé, à
remuer là où ça fait mal et peut-être à remettre en cause sa propre vérité sur
les évènements de cette nuit-là…
Le personnage de Libby Day, que
l’on suit dans le présent, est exceptionnellement juste, sans concession, sans
bons sentiments… c’est une victime, oui, mais elle n’en est pas pour autant
forcément quelqu’un de bien, elle n’est pas gentille. Elle a profité de la
pitié des autres toute sa vie après le drame. Elle vole, elle ment, elle est
totalement inadaptée socialement… C’est pour ça que je me suis autant attachée
à son personnage car pour une fois, il sonne complètement juste.
Pour résumer, il ne faut pas se fier à la couverture un peu cheap... J’ai passé un très
bon moment avec ce livre que je recommande vivement, surtout si vous aimez les
histoires qui font froid dans le dos !
Ma note:
Bonne semaine et bonne lecture!!
11 février, 2012
Pâtisserie cruelty free
Bonjour!
Aujourd'hui: grande première. Je me suis lancée dans la pâtisserie vegan!
Cette cuisine suscite souvent méfiance ou moquerie.
On se dit que c'est forcément moins bon que la cuisine traditionnelle, voire carrément dégueu...
Et bien aujourd'hui, j'ai la preuve que c'est FAUX!
Après avoir longuement parcouru un blog formidable ("100% végétal"), je me suis enfin lancée et j'ai choisi de réaliser une fournée de cookies vegan.
Une recette toute simple: de l'huile, de la farine, de la levure, de la purée d'amande blanche (vendue en magasins bio type Naturalia), une banane, du sucre... et puis on ajoute ce qu'on veut (pépites de chocolat, noix de macadamia ou autres...)
Pour plus de précisions sur la recette, je vous laisse vous rendre sur le blog en question qui vaut bien une petite visite!
Alors voilà, ya pas plus facile à faire, c'est rapide et c'est franchement délicieux... j'irai même jusqu'à dire que ce sont les meilleurs cookies que j'ai cuisiné jusqu'à présent!
Voici donc mes cookies vegan maison!!
Bon week-end!!!
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| Cookies aux Noix de Macadamia et Pépites de chocolat |
Bon week-end!!!
09 février, 2012
Petite mise à jour.
Cela fait bien longtemps que j'ai laissé ce blog en jachère...
Il est temps de rattraper le temps perdu je crois!
Alors voilà, je vais poster ici la liste de tous les livres que j'ai lu depuis mon dernier article ainsi qu'une note et un lien pour en savoir plus sur chaque livre... (cliquez sur la couverture!)
Dans l'ordre de lecture, du plus ancien au plus récent:
C'est ici que l'on se quitte, de Jonathan Tropper
Tout est illuminé, de Jonathan Safran Foer
Le goût des pépins de pommes, de Katharina Hagena
Faut-il manger les animaux, de Jonathan Safran Foer
La délicatesse, David Foenkinos
Auprès de moi toujours, de Kazuo Ishiguro
L'histoire de l'Amour, de Nicole Krauss
La gifle, de Christos Tsolkias
3096 jours, de Natascha Kampusch
La femme du monstre, de Jacques Expert
Les revenants, de Laura Kasischke
Room, d'Emma Donoghue
L'affaire du Dahlia Noir, de Steve Hodel
Testament à l'anglaise, de Jonathan Coe
Mississippi, de Hillary Jordan
American Psycho, de Bret Easton Ellis
Les chutes, de Joyce Carol Oates
En un monde parfait, de Laura Kasischke
La cité des jarres, d'Arnaldur Indridason
La maison de sommeil, de Jonathan Coe
Disgrâce, de John Maxwell Coetzee
La Reine et moi, de Sue Townsend
To be continued...
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