08 mai, 2011

Un après-midi à Paris...

Quelques photos prises au cours d'une promenade parisienne...







  


 



 
Aaaaahhhh..... Paris!


16 avril, 2011

Vegetarianism 101

Re-bonjour!

Depuis peu, j'ai décidé de me remettre aux fourneaux pour explorer un style de cuisine différent.
Ça tombe bien, à Noël j'ai reçu en cadeau un livre de recettes végétariennes!
Après avoir parcouru l'ouvrage et m'être familiarisée avec des termes pas courants (tahin, tempeh et autre seitan...), il était temps de passer à la pratique!

Pour mon premier essai, j'ai choisi une recette ultra-simple (bah ouais, je voulais pas me ridiculiser dès ma première réalisation quoi...), celle du caviar d'algues.

"Quoi?? Des algues??!! Beeuuuurk!!!" diront certains.

Sauf qu'il ne faut surtout pas s'arrêter à ses a priori parce que c'est tout bonnement délicieux.
Il suffit de réhydrater des algues vendues sous forme de paillettes avec un peu d'eau et d'huile.

Caviar d'algues
Après on y ajoute un peu ce qu'on veut: échalote, ail, persil, ciboulette, câpres...
Et on termine par le jus d'un 1/2 citron (un peu plus ou un peu moins selon les goûts de chacun).

Perso, après je passe le tout quelques secondes au mixeur histoire que ça soit homogène.

Et hop, on tartine ce qu'on veut avec! On peut aussi en garnir des avocats et des tomates...

Et puis un petite info nutrition au passage, les algues sont 10 à 20 fois plus concentrées en vitamines et en sels minéraux que les aliments que l'on trouve sur terre.
C'est une source importante de protéines de bonne qualité, de calcium (5 fois plus que dans le lait), de magnésium, de fibres, j'en passe et des meilleurs...

Voilà pour le caviar d'algues.


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Après ça, je me suis attaquée à la réalisation de falafels. Vous savez, ces boulettes de pois chiches frites!

Et là finalement, c'est tout aussi simple... une boîte de pois chiches cuits, un oeuf, de l'ail, un oignon, des épices, du sel et du poivre.
On passe le tout au mixeur et on forme des boulettes qu'on fait frire à la poêle dans de l'huile.

Falafels et pain pita

Et voilà! c'est prêt!
Je les ai accompagnés d'une salade de tomates, de poivrons et d'oignons, et aussi d'une sauce crème fraîche-moutarde, le tout dans un pain pita.

Hummm...!!!







Bonne soirée!

The cuckoo's nest.

Bien le bonjour,

Aujourd'hui, je vais parler de psychiatrie.
Pas vraiment rigolo comme sujet, surtout quand on y travaille (ce qui est mon cas)...
C'est encore moins drôle quand la rencontre avec ce milieu se produit à cause de la maladie ou de la souffrance d'un proche que l'on doit hospitaliser, et pas toujours avec son consentement.

Mais pire encore que de voir un parent dans un service psy, il y a apprendre que votre grand-tante ou même votre grand-mère a été internée de force durant toute son enfance, et ceci sans aucune raison objective.
Car au début du XXème, ça chiquait pas. Les connaissances en matière de psychiatrie étaient ce qu'elles étaient, et les pratiques elles, n'étaient pas très nettes. Il était plutôt facile d'hospitaliser un fils gênant ou une fille insolente. La peur de la sorcellerie n'est pas bien loin évidemment, mais le bûcher, lui, est remplacé par la camisole (chimique ou pas)... ça fait plus propre.

Toujours est-il que ces histoires, même si elles appartiennent à un autre temps (la psychiatrie ayant quand même bien évoluée au cours du XXème), ne sont malheureusement pas que des fantasmes de scénariste.

Bref, maintenant que j'ai plombé l'ambiance et posé le décor, je peux vous présenter une de mes dernières lectures:




Alors c'est un roman bien sûr, mais comme j'ai tenté de l'expliquer, ce genre d'histoires a réellement existé et des vies ont été brisées dans l'indifférence et l'injustice la plus totale.
Cette histoire là, elle se déroule à Edimbourg en Écosse. Déjà on a froid dans le dos.
Mais un autre récit vient se mêler au premier et celui-là, il se passe en Inde, 60 ans plus tôt.

En Écosse, nous suivons la vie d'Iris, banale et (presque) sans histoire, qui découvre du jour au lendemain l'existence d'une tante éloignée qui aurait passé sa vie enfermée dans un hôpital psy et que tout le monde a préféré oublier.
En Inde, c'est le parcours de la petite Esme (prononcez "ismi") que nous suivons, fille d'une grande et riche famille écossaise venue s'installer dans les colonies.
Déjà toute petite, Esme va être témoin du pire, ce qui n'annonce rien de bon pour la suite.

Et puis de toute façon, Esme, elle ne supporte pas le protocole et le fait savoir. Porter un chapeau pour sortir? A quoi bon?? Sourire aux invités prestigieux? Pas envie. Se trouver un mari? Jamais de la vie!!
Alors Esme dérange. Elle jure à côté de sa soeur si disposée à se plier aux convenances et si prompte à trouver un bon parti.
Sauf que voilà, un beau jour, sans s'y attendre, Esme va être rayée de la carte avec une facilité déconcertante.
Sans jamais perdre son humanité, cette femme extraordinaire va faire un retour inattendu parmi les vivants et régler ses comptes avec le passé.

Un beau roman, vraiment touchant mais relativement court, qui aurait bien mérité une bonne centaine de pages supplémentaires.
La narration est parfaitement maîtrisée et le récit construit de manière originale, avec sensibilité.
Le dénouement est tout de même un peu attendu, mais reste à la fois émouvant et glaçant.
Une lecture que je recommande, qui traite d'un sujet grave sans sombrer dans le pathos pour autant.

Mais j'insiste, il faut tout de même garder à l'esprit que la psychiatrie n'est plus ce qu'elle était...


Ma note:


Et en passant, j'ai reçu hier de la part d'une collègue un cadeau d'anniversaire (en retard) qui colle aussi au sujet, mais là c'est plutôt marrant en fait:





de Lisa Mandel:
Une BD plutôt drôle, qui s'inspire des expériences de plusieurs infirmiers psy dans les années 60-70.





Bon week-end, à bientôt!

10 avril, 2011

Quelques photos...

Salut!

Aujourd'hui, j'ai envie de changer un peu et de poster quelques photos prises au fil des derniers mois, à Paris et aussi en Normandie.
Je les aime bien et voulais les partager ici...












Bon dimanche au soleil!


09 avril, 2011

Le bonheur est sous la douche.

Bonjour! Ça va?

Bon, c'est pas parce que j'ai repris le travail que je dois négliger mon blog, alors voici un nouvel article qui sent bon.
Aujourd'hui, j'essaye le savon de douche Lush qui porte le doux nom de "Gros Câlin".
Je parlerais aussi de "Copacabana", un beurre corporel de la même marque qui fleure bon la samba et donne un air de carnaval à votre douche.

Gros Câlin donc. Comme je l'ai dit, c'est un savon de douche, mais il ressemble plutôt à une appétissante crème dessert en fait. Il sent tellement bon qu'on aurait bien envie de le dévorer à la petite cuillère...

Gros Câlin
Dedans, c'est comme un smoothie (d'ailleurs c'est son p'tit nom chez nos amis les anglais) à l'amande douce, à la noix de coco et à la vanille.
Il y a aussi du jasmin et de l'ylang ylang.
Tout ça donne un parfum sucré et gourmand, qui redonne le sourire à coup sûr et réconforte même les plus gros chagrins.

Et puis c'est aussi un beau cadeau qu'on fait à notre peau en se frictionnant avec ce gros câlin.
Il déborde d'huiles hydratantes et nourrissantes.

Sa texture est inhabituelle pour un savon: c'est une crème qui ne mousse quasiment pas, mais qui s'étale parfaitement sur la peau et se rince en un clin d'oeil.
Une fois séchée de la tête aux pieds, le délicieux parfum reste et  la peau est toute douce.
Fini les problèmes de tiraillement et de démangeaisons.

Fini aussi la fameuse "peau de croco" en hiver, et ça c'est plutôt chouette.
Pour tout dire, Gros Câlin est mon produit préféré chez Lush, et je crois que je l'ai adopté pour longtemps!


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Aller, après ce moment de douceur, on part en voyage avec le beurre corporel Copacabana.
Il ressemble à un savon solide, mais c'est en fait un exfoliant à base de riz, d'amandes et de haricots aduki moulus.


Copacabana

Il suffit de le passer sur la peau mouillée des cuisses et autres parties à lisser à la manière d'un gant de crins, puis de rincer tout en se massant. (Et au passage, il faut résister à l'envie de croquer dedans tant on dirait un gros morceau de chocolat blanc, bien gras et bien sucré).

L'odeur de ce beurre corporel est, encore une fois, délicieuse. La sensation sur la peau est divine. Un vrai bain de jouvence pour nos petites cellules en mal d'affection grâce aux beurres de cacao et de karité.

L'avantage de cet exfoliant, c'est qu'une fois rincé, il laisse une fine pellicule huileuse sur la peau, ce qui la rend bien sûr plus douce et plus lisse, mais qui permet aussi de prolonger l'effet du soin plus longtemps.
(En revanche, l'enfilage du jean slim est vachement plus compliqué).

Et puis comme le shampoing solide, il n'a pas besoin d'emballage! (Pour ma part, je garde ces produits dans des petits tuperwares).

Alors Gros Câlin + Copacabana = adieu la peau sèche!


Mes notes pour ces produits:

Gros Câlin:
Copacabana:




Bon week-end!!!


01 avril, 2011

Je fais c'que j'veux avec mes ch'veux!

Salut!
Ça va?

Comme je l'ai dit dans un précédent article, je vais "chroniquer" ici différents produits de chez Lush.

Aujourd'hui, place aux soins capillaires!
Je vais vous parler de Marilyn, un masque avant-shampoing, et de Brillantissime, un shampoing solide en forme de galet.

Marilyn, comme son nom l'indique, est destiné aux blondes.
Parce que c'est un soin éclaircissant gorgé de camomille.
Mais il n'est pas difficile, il accepte aussi les brunes, ya pas de raison!


Alors bien évidemment ce n'est pas une décoloration, donc ne pas s'attendre à ressortir de la douche blonde platine!
Comme je l'ai dit plus haut, c'est la camomille qui va réveiller les reflets dorés des cheveux les plus ternes.
Quelques-uns des ingrédients:
Mucilage de graine de lin,
Infusion de camomille,
Infusion de safran,
Jus de citron frais biologique,
Huile d'olive extra vierge bio,
Huile essentielle de citron,
Huile essentielle de camomille...



Aller, c'est parti, on ouvre le fameux pot noir (qu'on oublie pas de rapporter au magasin une fois vide), et on plonge sa petite mimine dans la sublime crème toute fraîche.




On en prend une bonne noisette qu'on répartit sur toute la chevelure.
Ensuite, on laisse poser autant de temps qu'on le souhaite (20 minutes minimum quand même).
Moi je le laisse plusieurs heures quand j'ai le temps.

Le résultat: des cheveux uuuuuuultra doux, légers et frais! Et effectivement, après plusieurs applications, mon blond plat et terne prend de jolis reflets roux et dorés.
En plus, l'odeur de camomille reste longtemps sur les cheveux. Super agréable!!

Le bémol: le pot se vide plutôt vite, surtout si on a les cheveux longs ou épais.


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Passons au shampoing maintenant, le fameux Brillantissime, parfait pour compléter Marilyn!


Son odeur est surprenante, très fraîche!
Plus que l'odeur, c'est le conditionnement qui m'épate: un petit galet, tout nu, sans emballage.
Mais quelle efficacité!!!
Je le frotte sur ma tête, quelques secondes à peine, et là... tout plein de mousse!
Après 6 utilisations, le galet est quasi comme neuf.
Parce que comme je l'ai déjà dit, il équivaut à 3 flacons de shampoing traditionnel.

Quelques ingrédients:
Huile essentielle d'élémi,
Huile essentielle d'ylang-ylang,
Absolu de feuille de violette,
Extrait de gardénia,
Poudre scintillante dorée...

Seul bémol pour "Brillantissime": sur les cheveux fins et raides, il a tendance à alourdir parce qu'il est très riche.
Il vaut mieux dans ce cas choisir un autre shampoing de la gamme, comme par exemple Karma Koma ou Oceanix).

Mais ce n'est pas mon cas, et je dois dire que je suis hallucinée par le résultat! (Et pourtant mes cheveux sont plutôt super difficiles avec la plupart des shampoings).
Des cheveux légers, frais, et surtout qui regraissent beaucoup beaucoup moins vite grâce aux huiles essentielles épicées d’élémi et d’ylang-ylang.



Mes notes pour ces produits:

Marilyn:

Brillantissime:


Prochain produit à tester:  Gros Câlin!
Rien que ça.

 

 
... Bon week-end!

31 mars, 2011

L'enfer, c'est les voisins...

Bonjour!

On a tous eu un jour un voisin à qui on aurait bien voulu "dire ses quatre vérités" (à défaut de lui coller un poing dans la gueule).
Personnellement, j'ai connu beaucoup de ces voisins dérangeants: le quadra fraîchement divorcé qui décide de se mettre à la guitare électrique de bon matin,
le couple du dessus qui apparemment ouvre un night club chaque week-end entre 2 et 6h,
le nouveau voisin de palier (un autre quadra fraîchement divorcé et visiblement dépressif) qui sonne à ma porte pour me prévenir que sa pendaison de crémaillère va durer un mois non-stop et que ça va faire du bruit (au moins il m'a prévenue!) ...
Et le pompon, l'hôtel de passes ayant un mur mitoyen avec ma chambre... (je vous laisse imaginer quel était l'objet de mes insomnies).

Bref, tout ça pour dire que niveau voisins bruyants, j'ai mon quota.
Pour bien maîtriser le sujet, je peux dire qu'il est facile de péter les plombs quand ces nuisances se répètent à toute heure du jour et de la nuit.
C'est un bel échantillon d'émotions qui fuse alors dans la tête. Colère, incompréhension, sentiment d'injustice, impuissance, et même... oui, même... envie de meurtre. Et tout ça pourquoi? Pour une banale histoire de nuisance sonore.

Et bien c'est de tout cela dont s'est servi Tatiana de Rosnay pour écrire son roman "Le voisin". Et ça sent le vécu.
Toutes ces émotions, cette tension psychologique, ce sentiment de persécution qui pousse parfois jusqu'à la haine, elle les a pris pour en faire un "thriller domestique" angoissant et plutôt réussi.



En le lisant, j'étais aussi révoltée que Colombe, l'héroïne malheureuse du livre, face aux intrusions provenant du plafond. Sauf que là, c'est une fiction, et l'histoire est bien sûr poussée à l'extrême. Le sentiment de persécution y est justifié, mais le voisin du dessus est-il réellement malveillant?

Ce roman est pour le moins étrange et inhabituel. J'ai beaucoup aimé cette lecture, mais la fin est tellement surréaliste que je ne sais pas trop quoi en penser!

Toujours est-il qu'après ce conflit de voisinage apparemment sans importance, la vie de Colombe ne sera plus jamais la même... et moi je suis plus que soulagée d'avoir enfin trouvé un appart silencieux!


Ma note:


A bientôt!

25 mars, 2011

Je lush, tu lush, il/elle lush...

Salut!

Il est temps de changer un peu de sujet, parce que les livres c'est bien mais y'a pas que ça dans la vie.
Y'a les cosmétiques aussi.

Non, non, promis! Ce blog ne va pas se transformer en un de ces innombrables blogs de mode ou de tuto make-up.
C'est juste que voilà, j'ai découvert la marque Lush et je suis devenue accro.


Lush, ce sont des produits frais, fait à la main et (surtout) non testés sur les animaux.
Tous leurs articles sont végétariens, et la grande majorité est carrément vegan.

Et puis chez Lush, tout est fait pour limiter les contenants et les conservateurs: beaucoup de produits sont conditionnés sous forme solide et non liquide.
Du coup, il y a moins d'emballages plastiques, et pas non plus de conservateurs puisque pas d'eau dans les préparations.
C'est le cas par exemple des shampoings solides: en forme de galet, on les frotte à peine sur les cheveux mouillés et hop! Une mousse épaisse se forme, et en plus ça sent bon...!


La gamme de shampoings solides Lush
Un seul de ces galets-shampoing équivaut à 3 flacons de shampoing liquide traditionnel.
Autant dire que c'est plus qu'économique.

Mais au delà d'être d'une éthique irréprochable, Lush, ce sont surtout des produits hyper agréables à utiliser.
Il donnent même plus de résultats que les grandes marques qui la plupart du temps ne tiennent pas leurs promesses publicitaires.


Pour en avoir testé quelques-uns, je peux dire que les cheveux sont ultra légers et doux, la peau est hydratée et sent délicieusement bon, les aisselles sont propres et sèches, tout ça sans alu...

Alors voilà, c'est un peu pour toutes ces raisons que je voulais présenter cette chouette entreprise.



Et je pense d'ailleurs "chroniquer" leurs produits comme je chronique les livres, au fur et à mesure de mes nouveaux achats.
Parce que oui, j'ai décidé de ne plus utiliser que ce type de cosmétiques... une fois qu'on a essayé, c'est plutôt difficile de retrouver le parfum de synthèse des produits classiques!


Ah oui, autre chose! Lush réalise souvent des actions en partenariat avec des organisations qui méritent qu'on s'intéresse à elles, comme par exemple Sea Shepherd, Code Animal ou la PETA...

Enfin bon, tout ce qu'il faut savoir est sur leur site de toute façon.
Pensez à feuilleter le catalogue aussi!!!


Allez, fini le blabla, j'ai rendez-vous avec un masque frais pour le visage. Il s'appelle BALANCOIRE, il se range au frigo et il sent divinement bon...

Bonne journée!

24 mars, 2011

Les chaussures italiennes, c'est pas pratique pour marcher sur la glace.

Bonjour, bonjour!

C'est en surprenant une conversation dans une librairie que j'ai eu envie de découvrir l'un des derniers romans de Henning Mankell :
Les chaussures italiennes.
La vendeuse était plus qu'emballée par le livre, alors je me suis dis pourquoi pas...
Et puis surtout,  je voulais savoir ce que pouvait bien faire des chaussures italiennes sur une île suédoise recouverte de glace.


Maître du polar scandinave, Henning Mankell s'aventure ici dans un tout autre genre. 
Il nous livre une sorte de road-trip, mais un road-trip de la dernière chance.
Solitude. C'est le mot qui résume le mieux l'histoire.
Solitude, et fuite aussi.
 
Fredrik va vite comprendre qu'il ne pourra pas fuir plus longtemps.
Depuis 12 ans, il vit reclus sur son île de la mer Baltique, après qu'une grave faute professionnelle l'ai conduit à une retraite forcée.



Mais il est temps que le passé vienne régler ses comptes.
Sa vie qu'il croyait terminée va lui offrir une seconde chance, pour le meilleur, mais aussi pour le pire. Car la vie est ainsi faite...

 Toute une galerie de femmes va alors ressurgir de ce passé tourmenté, et chacune à sa manière va bousculer l'existence monotone du retraité.



C'est une histoire pas banale qu'on découvre au fil des pages. Un peu farfelue même...
Dommage que les personnages soient assez peu crédibles. Il est difficile de "compatir" à leur sort, et encore plus de s'identifier à eux.
Malgré tout, c'est une lecture plutôt sympa et dépaysante, qui donne envie de chausser ses bottes pour aller se rouler dans la neige.

Ma note:

A bientôt...

23 mars, 2011

1942...

Bonjour! Ça va?

Bon. Hier j'ai tenté de me reconvertir en cascadeuse professionnelle, mais visiblement c'est pas mon truc. Mes rotules en ont fait l'amère expérience et pour me remettre de mes émotions, le gentil médecin m'a mise au repos forcé.
De quoi alimenter ce blog quoi...

Alors du coup aujourd'hui je vais parler d'un roman que j'ai terminé il y a quelques jours: Elle s'appelait Sarah, de Tatiana de Rosnay.




Et là c'est beaucoup moins drôle puisqu'il a pour sujet la tristement célèbre rafle du Vel' d'Hiv.

Juillet 1942. A Paris, les familles juives sont délogées sans ménagement, et priées de suivre les ordres sans poser de questions. Ces ordres, ce ne sont pas les allemands qui les donnent, mais bien la police française. Le gentil agent tout sourire d'hier s'est transformé en monstre d'indifférence et de cruauté.




Tout cela est incompréhensible pour la petite Sarah qui ne s'imagine pas que bientôt l'horreur va la frapper de plein fouet.
Son destin sera incroyable et bouleversant. Et c'est Julia, journaliste américaine à la vie un peu trop tranquille, qui va, 60 ans plus tard, mettre à jour l'existence de la petite fille,  et suivre le fil ténu de son histoire.
Elle va découvrir son calvaire, mais aussi son courage et sa force.

Qu'est devenue Sarah? S'en est-elle sortie? Est-elle encore en vie?
Il devient vital pour la journaliste de trouver des réponses à ces questions.
Et c'est sa propre vie qui va se trouver chamboulée par ces évènements vieux de 60 ans et que tout le monde cherche à oublier.

Le roman est touchant et bien écrit, sans pour autant être un coup de coeur.
Il a le mérite d'aborder un sujet trop souvent mis de côté, à savoir la responsabilité de la France de Vichy dans les déportations vers les camps de la mort.
Un livre qui se lit facilement mais dont certains passages sont à la limite de l'insoutenable.

Ma note: 


A noter qu'une adaptation ciné est sortie il y a quelques mois, avec Kristin Scott Thomas dans le rôle de Julia.
Pas encore vu, mais ça ne saurait tarder!



Bonne soirée.